Syrine Ben Moussa

À propos

Chanteuse, interprète et auteur/compositeur spécialisée dans le répertoire classique maghrébin.

Née en 1984 (Tunisie), syrine est une jeune artiste mordue par l’amour de l’art et de la musique. Originaire de Testour (village andalou situé au nord ouest de la Tunisie), elle est bercée dès son plus jeune âge par la musique arabo-andalouse. «Cette musique, dit elle, est une partie intégrante de moi, un retour vers une Andalousie rêvée et un trésor dont nous avons hérité ».

Grâce à ses parents, Syrine ne manque aucun évènement culturel. Son père architecte et grand mélomane l’emmène dès l’âge de 6 ans au concert mensuel donné par la Rachidia. A l’âge de 9 ans, elle intègre le club de musique de son école primaire. La jeune enfant s’avère douée et se retrouve encouragée par le professeur de musique qui suggère à ses parents de l’inscrire au conservatoire.
A 11 ans, Syrine est inscrite au conservatoire où elle apprend le violon et les ABC de la musique arabe. Elève assidue et douée, elle rafle chaque année le premier prix. En 2002, elle obtient son diplôme de musique arabe. Elle décide alors d’intégrer le club de malouf du feu Tahar Gharsa. Pendant une année elle apprend au près du grand maître les trésors du chant arabo-andalou. Après son bac, elle choisi de poursuivre ses études musicale et intègre en 2003 l’institut supérieur de musique de Tunis. En 2007, elle obtient sa maitrise en musicologie avec brio. Une bourse de recherche lui est alors attribuée afin de poursuivre un master à la Sorbonne.
En 2004, elle est appelée à faire partie de l’ensemble orchestral de la ville de Tunis. Elle participe à divers spectacles, puis décide en 2005 de monter son propre concert « brises tunisienne ». Elle commence à se produire seule sur scène, accompagné de jeunes musiciens qu’elle choisi elle-même. Elle est aussitôt invitée à la radio et également à différentes émissions télévisées. Sur scène, elle s’accompagne du ‘oud arbi auquel elle s’initie en autodidacte.
En 2006, elle fait la reprise de « chahlet laâyani ». Célèbre chanson algérienne. Il s’agit de son premier titre et aussi de son premier clip. Syrine tombe aussitôt sous le charme de la musique chaâbi algéroise. Elle écoute El anka, Guerouabi, Ammar Ezzahi, Dahmane Harrachi… Son répertoire de musique arabo-andalouse s’enrichi par d’autres styles maghrébins qu’elle ne cesse de défendre. Ses duos avec les artistes algériens se multiplient. Elle chante avec Baâziz, et aussi avec le grand maître du malouf bonnois Hamdi Bennani. Leur duo au festival de la médina de Tunis en 2007, est une grande réussite. Le grand maître encourage la jeune fille et reconnait en elle beaucoup de talent. Syrine collabore également avec Mohamed Rouane, excellent musicien et joueur de mandole algérien. Elle chante au centre culturel algérien de Paris avec Mohamed Segueni et collabore avec d’autres artistes algériens. En décembre 2007, elle participe à la clôture du festival des musiques andalouses d’Alger en intégrant le grand orchestre maghrébin dirigé par Rachid Guerbas. Pour Syrine, l’aventure continue. En mai 2009, elle sera au théâtre de la ville de Paris.
Musicologue de formation et artiste de vocation, Syrine se donne à fond pour transmettre sa musique. Depuis l’âge de 18 ans, elle enseigne la musique dans divers conservatoires en Tunisie. Depuis octobre 2007, elle est à Paris afin de poursuivre ses études. Elle enseigne le chant arabo-andalou et le luth à des enfants au sein de plusieurs associations. Grâce à Syrine et au chant arabo-andalou, de jeunes enfants apprennent la langue arabe. La musique facilite l’apprentissage et rend les choses beaucoup plus agréables.