16 février 2011, 14:25

Jean-Pierre va fêter ses 20 ans de carrière...

A l'occasion
de ses 20 ans de scène, le samedi 26 mars, à 20h30, à la Music Halle,
Jean-Pierre Dupin présentera dans son village natal une soirée exclusive
retraçant sa carrière.
C'est un événement qu'il souhaite offrir à sa région et à ses fidèles
supporters, avant de partir à Paris faire un spectacle à Bobino, le 2, 3
et 4 décembre, où il y présentera une nouvelle comédie sportive
internationale « Mr Humpff ! ». Il donnera alors le coup d'envoi à
Astaffort car c'est là que sa carrière a débuté.
Son parcours a évolué et de l'imitateur de ses débuts, il est devenu le comédien qu'on connaît aujourd'hui.
Jean-Pierre Dupin va proposer, avec l'aide du metteur en scène
Catherine Babin, un spectacle à la carte sur sa propre carrière. C'est
un spectacle exclusif qui va retracer sa vie depuis ses débuts jusqu'à
aujourd'hui.
C'est une soirée pleine d'humour et d'amitiés entourée de nombreux artistes.
Pour une fois, Jean-Pierre ne sera pas seul sur scène… La talentueuse
Christine Zavan, pionnière des Baladins, Jean Bonnefon et Patrick
Salinié, les si célèbres Périgourdins, le pétillant Daniel Chavarroche…
et d'autres complices encore, partageront ce moment d'exception.
Au programme, plus de deux heures de spectacle, avec notamment sa
légendaire imitation de Francis Cabrel, ses personnages pur jus du
Sud-Ouest, Saturnin dans sa palombière, Joséphine et ses poules,
l'incontournable « Mimi le Branleur », son mariage inoubliable avec
Georgette, ses messages écocitoyens destinés aux enfants avec la comédie
musicale « Poubelle la vie » et sans oublier le célèbre athlète à
claques et ses charentaises à crampons.
Réservations au 09 75 39 12 47. Prix des places : 15€.
Site : www.jeanpierredupin.com.

C'est
une maison dans la plaine d'Astaffort, pas très loin de la voie ferrée,
juste derrière le cimetière. Souvent sur la route, Jean-Pierre Dupin ne
regarde pas passer les trains, il les prend pour aller à Paris ou
ailleurs. Mais cette semaine, l'humoriste quinquagénaire ou pas loin de
l'être reste chez lui.
Son prochain spectacle, il le joue à la Music'Halle. De chez lui, il
peut même y aller à pied. Dimanche, il ira voter à la mairie. La veille
et vendredi soir, il sert chaud « Et l'humour en prime », un « spectacle
au service du monde rural ». Celui qui fut peintre en bâtiment, prof de
sports puis un temps « imitateur des imitateurs » n'y parle pas
politique. Ou si peu. « Ce n'est pas mon créneau. Mais j'ai quand même
une mamie, dans le spectacle, qui a un poulailler ». Et les poules, si
elles n'ont pas de dents, ont toutes un surnom. Toute similitude avec
des personnages ayant existé ou existant…
C'est un retour aux sources, à la terre et à son terroir pour Dupin,
ce fils d'instituteur des bords de Gers « un peu branleur » sur les
bancs de l'école. Jean-Pierre a labouré son sillon dans le bâtiment. «
On y parle souvent cul, politique… ». Mais aussi lors de ces fêtes de
village, quand l'orchestre montait sur scène. « Cela me fascinait de les
voir s'installer… ». Moniteur de sports au Temple-sur-Lot, à
Casseneuil, il se lance à la fin des années 1980, dans les villages de
vacances, dans les animations pour touristes.
Aujourd'hui, c'est dix à douze spectacles par an. Jean-Pierre Dupin
mène sa barque, qui le conduit sur les bords de Seine à la demande, sur
commande d'une chaîne d'hôtels ou d'une ligne de vêtements de sports. Il
a même cuisiné pour De Sangosse, l'entreprise de Pont-du-Casse, qui
voulait offrir à l'un des piliers de sa société un cadeau de départ hors
normes.
Avec cet « humour en prime », l'Astaffortais humoriste revisite
l'agriculture du Sud-Ouest, y ajoute sa sauce. « Dans le monde paysan,
on ne peut pas occulter les primes ». Chez lui, PDG peut aussi dire
paysan directeur général. Et les papys ont tous leur mot à dire.
Ce spectacle, Jean-Pierre Dupin l'avait écrit pour la chambre
d'agriculture de Dordogne en 2005. Après les deux dates de ce week-end
électoral à Astaffort comme ailleurs, une tournée « des campagnes » est
au programme en juillet et en août.
« Et l'humour en prime », vendredi et samedi, à Astaffort (21 heures). Entrée 15 €. 05 53 67 18 02.

Du 02/12/2010 au 05/12/2010

2010, l'année
de tous les défis, de tous les paris. Paris, Jean-Pierre Dupin,
l'Astaffortais le plus connu après « Franccciiiiiiiiiiisssssse », s'y
produira justement, dans onze mois. Début décembre, pour quatre dates,
il brûlera les planches de Bobino, lieu mythique du spectacle. Un
one-man-show visuel de près de deux heures, qui marquera à coup sûr un
virage capital dans la carrière de l'humoriste lot-et-garonnais.
Que de chemin parcouru, de zygomatiques torturés, de larmes (de joie)
versées depuis ses premiers pas dans le monde impitoyable du « chaud
biz », au tout début des années 80, quand Jean-Pierre, alors simple
moniteur de sports à la base de plein air du Temple/Lot, s'improvisait
comique et imitateur, le soir, pour amuser la galerie et les touristes.
Un goût prononcé pour le spectacle que notre homme avait contracté
quelques années plus tôt, dans les coulisses de la grande tournée de
Patrick Sébastien, l'amuseur public numéro 1. « Francis Cabrel assurait
la première partie de Marie Myriam. Avec Philippe, son frère, on vendait
des briquets, des posters… J'étais fasciné par l'atmosphère, par
l'ambiance mais aussi par Patrick Sébastien. C'était le roi des
imitateurs. Je me suis inspiré de lui… » reconnaît aujourd'hui
l'intéressé. Ses premières « victimes » s'appelaient Claude François,
Jacques Chaban-Delmas et… Francis Cabrel bien sûr. Des voix qu'il testa,
l'été, au Temple/Lot puis au village vacances de Casseneuil. Et c'est
là-bas, entre Garonne et Lot, que l'idée d'en faire « un » métier germa
dans son esprit. Il fit le grand saut en 1988, en visitant les villages
vacances. Une première étape (de montagne) à Saint-Lary, chez Bernard
Farine, puis tout s'enchaîna à vitesse grand V, sous les
applaudissements SVP. Son spectacle d'imitation, joliment baptisé « Y'a
Dupin sur les planches », fit ainsi le tour de France.
En 1993, il monte même dans la capitale, investit durant trois mois
le théâtre de Nesle, pour y jouer « Mon oncle incarné », son second
bébé. « Après ce spectacle, j'ai senti qu'il me manquait quelque chose.
J'étais devenu l'imitateur des imitateurs. Là j'ai compris qu'il fallait
que j'écrive mes personnages, que je les fasse vivre à travers des
histoires… » souligne Jean-Pierre Dupin. Nous en sommes en 1995. « Que
demande le peuple : Dupin et des jeux » voit le jour. Cette caricature
sportive séduit le plus grand nombre. A travers ce spectacle, il met un
pied (et même les deux) dans le monde de l'entreprise. De Sangosse lui
commande un spectacle pour le départ à la retraite de son PDG de
l'époque, Bernard Couineau. Dupin fait un carton ! Leroy Merlin, Adidas,
Gigi, Colas et bien d'autres se manifestent. « J'écrivais 8 à 10
spectacles par an. Une comédie éphémère qu'on ne joue qu'une fois.
Interdiction de se planter ! Ce côté casse-gueule m'a beaucoup plu et je
le fais encore aujourd'hui… » raconte l'humoriste. Du théâtre à la
carte, une denrée plutôt rare sur le marché du rire.
En marge de ses soirées uniques, le bonhomme remonte sur scène, en
1999, avec son dernier né « Athlètes à claques ». Il remporte même le
grand prix du visuel au festival d'Avignon. Son show s'exporte dans
toutes les grandes villes, lors du traditionnel trophée des sports de
fin d'année. Dix ans après, ce spectacle tourne encore. Fort de ce
succès, Jean-Pierre Dupin veut encore aller plus loin dans le visuel.
Comme une obstination. Une obsession. Voilà comment va naître dans son
imaginaire « Mr Humpff », sa dernière comédie sportive. « Je suis en
train de l'écrire. Je serais seul sur scène, avec comme décor, des
images vidéo. Le thème central reste le sport, le fil conducteur,
l'humour. On y retrouvera toutes les composantes qui en font son charme,
sa beauté : l'émotion, la peur, la fraternité, l'angoisse, la joie, les
pleurs, l'effort, la solitude… On y parlera de dopage aussi, chacun y
prendra ce qu'il voudra bien y prendre » souffle l'auteur. « Rien à voir
avec le mime et ses codes, ce sont des situations jouées. Le sport est
universel, le geste aussi. L'idée est ensuite d'exporter le spectacle.
Le jouer pour tout le monde, dans tout le Monde. Au Japon comme en
Argentine, au Portugal, partout ! »
Basée à Astaffort, l'association de production « Drôles de scènes » a
déjà reçu le soutien du Conseil régional. Celui du Département ne
devrait pas tarder.
Avant de l'exporter à travers la planète, Jean-Pierre Dupin le
lancera donc à Paris, les 2, 3, 4 et 5 décembre 2010 sur les planches de
Bobino. Et si ça veut bien rire…
NB : Vous pouvez déjà préréserver vos places pour le nouveau
spectacle de Jean-Pierre Dupin, « Mr. Humpff » en cliquant sur son site :
jeanpierredupin.com

Bobino, retour aux sources

Bobino doit son histoire à une simple baraque en planches de bois du
jardin du Luxembourg, au bout de la rue de Fleurus, où se produisait au
tout début des années 1800 un clown-prestidigitateur italien nommé
Bobino. Ce n'est que bien plus tard (en 1873) que la salle de la rue de
la Gaîté voit le jour. Successivement guinguette et café-concert, elle
devient un lieu de music-hall, quand percent les années folles et que
Paris, meurtri au lendemain de la première guerre mondiale, décide enfin
de s'amuser. Lieu incontournable du monde des paillettes et des
spectacles parisiens, Bobino a accueilli Lucienne Boyer, Félix Mayol,
Fernandel, Georges Brassens, Léo Ferré, Juliette Gréco, Serge Reggiani,
Jean Ferrat, Georges Moustaki, Michel Sardou, Claude Nougaro, Renaud,
Régine, Thierry Le Luron, Coluche et cie. La salle fermera en 1983,
deviendra boite de nuit entre 1987 et 1991 avant de rouvrir sous le nom
de Studio Bobino. Philippe Bouvard en était alors le propriétaire.
Nouveau maître des lieux, Gérard Louvin transforma la salle en dîner
spectacle, début 2007.
En avril 2009, Bobino redevient une vraie salle de spectacle. En décembre 2010, Jean-Pierre Dupin s'y produira.

Il a conseillé Nicolas Canteloup

Le saviez-vous ? Nicolas Canteloup, l'imitateur vedette du moment,
qui cartonne toute la semaine, sur Europe 1 et, le week-end, sur le
douillet canapé de Michel Drucker, dans « Vivement Dimanche », a reçu
ses premiers conseils de la bouche de notre Jean-Pierre Dupin national.
C'était au Club Med de Pompadour, en Corrèze. L'humoriste astaffortais
avait gagné un séjour, en famille, après avoir « sauvé » la fameuse
soirée des « Tridents du rire », organisée à Bordeaux, en interprétant
son spectacle « Y'a Dupin sur les planches ».
« On a passé une semaine de vacances, c'était vraiment sympa. Nicolas
Canteloup était GO au Club Med. Il faisait quelques imitations le soir,
il était déjà chauve. Je me souviens d'un garçon plutôt timide. Le
directeur de Pompadour a voulu qu'il me rencontre. « On a échangé
quelques mots. Je lui ai filé quelques tuyaux… »
Depuis, plus de nouvelles… Le chauve est devenu divin. Canteloup est partout !
Merci qui ? Merci Dupin !

Un parrain nommé... Pierre Bellemare

Jean-Pierre Dupin peut aujourd'hui se reposer sur l'épaule de
l'emblématique Pierre Bellemare, présentateur, conteur, auteur et
producteur à succès.
La rencontre s'est déroulée, l'an dernier, au théâtre de Périgueux,
lors de la sacro-sainte remise des « plumes de la presse ». Pierre
Bellemare, qui vient d'acheter une maison à Villeréal, en était
l'invité. Jean-Pierre Dupin, lui, assurait le spectacle. « J'avais
parodié le fameux télé achat qui a fait la réputation de Pierre
Bellemare. Mon sketch s'intitulait « télé à chier ! ». Je faisais vendre
tout ce qui est invendable en Dordogne comme l'aéroport de Trélissac,
en imitant bien sûr Bellemare. » Visiblement, Pierre Bellemare apprécia
la prouesse de Dupin. Il lui fit passer sa carte de visite avec son
numéro de portable. Dupin l'appelé. ils se sont vus. C'était le 14
juillet dernier, chez lui, à Villeréal. Et depuis les deux hommes
entretiennent des échanges hebdomadaires, le plus souvent par mail. Ils
travaillent ensemble sur des programmes courts, axés sur le visuel, pour
la télévision. Jean-Pierre Dupin a tourné plusieurs pilotes. Il ne
manque plus qu'un annonceur… Bellemare s'en charge.

Buzet soutient Jean-Pierre Dupin, y compris
en lui offrant une trentaine de vin rouge 2009, spéciale dédicace pour
l'artiste. /Photo St.B.

Les 4 et 11
mai, Jean-Pierre Dupin parle aux urbains, lui le rural d'Astaffort. Ce
thème lui tient à cœur, à ce fils et petit-fils d'agriculteurs des bords
du Gers.
Astaffort, un peu plus de 2000 habitants. Un bourg, un village de
campagne à peine concerné par sa récente adhésion à l'agglo agenaise.
C'est ici que les Dupin vivent de l'eau du Gers et du pain quotidien
depuis des temps assez ancestraux pour que l'un des descendants,
Jean-Pierre, s'arroge le double droit d'à la fois s'adresser aux
«z'urbains» et leurs liaisons dangereuses, et de déclamer qu'il a «l'âme
rurale».
Les 4 et 11 mai, à la Music'halle de son lieu de naissance, il a
quatre heures en deux temps pour le démontrer. «J'ai envie de leur dire
qu'on les connaît bien», lâchait-t-il en milieu de semaine, chez ses
amis des vins de Buzet. Peu importe le vin tant qu'il a l'ivresse
juvénile d'un post-adolescent cinquantenaire dont le coup d'œil vaut
pour toutes les thèses de sociologie sur le recul de la campagne et
l'avancée des villes. La première fait un pas en arrière et les secondes
un en avant. Et pourtant, le temps de ce spectacle «Les ruraux parlent
aux z'urbains» elles se rencontrent grâce à Saturnin, personnage de
fiction en l'an 2050 après J.-C. qui, à 90 ans, se dit qu'il doit
renouer le lien. «Il ne va pas les combattre mais leur transmettre par
la radio, le savoir-vivre ancestral.»
Saturnin - «Cassoulet» pour son pseudo sur les ondes - cherche donc à
s'adresser à ces «bobos qui mangent des radis bio» pour les convaincre
que Facebook c'est bien peut-être mais que se dire bonjour est quand
même une priorité. «Il fait ça avec ses valeurs rurales.» A croire que
Saturnin tient un peu de Dupin et réciproquement. «On aurait pu écrire
trois heures pour chaque soirée», détaille l'Astaffortais humoriste à
moins que ce ne soit l'inverse. «Mon but est de donner à réfléchir sur
la société.»
Dans un décor minimaliste «qui privilégie le sens», Saturnin n'est
pas seul sur scène. Il y a Mimile et sa femme Joséphine. Unique,
Jean-Pierre Dupin est, de surcroît, en solo sur les planches de cette
Music'halle devenue salle de spectacle, qu'il a connue quand elle ne se
faisait pas l'écho de la musique et des sons d'aujourd'hui.
Avec l'association Drôles de scène, Saturnin-Dupin propose des
lendemains qui déclament après son spectacle. Le dimanche 5 mai, Haroun
et «Tous complices». Le dimanche 12 mai, Frédéric De Zotti, qui ne veut
visiblement plus raconter d'histoires de Toto. 2 € pour ces deux jeunes,
si vous êtes venus la veille voir le plus vieux des trois. Encore que.
«Les ruraux parlent aux z'urbains», samedi 4 et samedi 11 mai, à la
Music'halle d'Astaffort. Renseignements et réservations au
05.53.67.18.02.

Avec Jean-Pierre Dupin./ Photo DDM Repro.

Publié

le 15/05/2014 à 06h00
, modifié

le 15/05/2014 à 11h01

par

 

Les rives de l'Auvignon avant de mettre le cap vers le festival
d'Avignon. Saturnin, dernier avatar de l'humoriste Jean-Pierre Dupin,
est heureux comme Ulysse de ces projets de voyage. Dans son prêt à
emporter, l'Astaffortais a glissé son dernier spectacle, écrit il y a un
peu plus d'un an : « Les Ruraux parlent aux z'urbains ».

Rarement jouée jusqu'ici en Lot-et-Garonne, cette création sera
présentée samedi soir à Montagnac-sur-Auvignon. Une mise en jambe, voire
un galop d'essai, avant la compétition estivale pour cet artiste rompu à
la caricature des sportifs du dimanche matin, qui a choisi de
brocarder, dans cette nouvelle livraison, les manies des jeunes coqs
citadins.

De la caricature

« L'idée de départ de ce spectacle est de dire que si l'urbain est,
certes, un envahisseur, ce n'est pas un ennemi et il doit par conséquent
être initié à la philosophie rurale, au savoir-vivre gascon. » Une
mission à laquelle le chenu Saturnin s'emploie dans une frénésie de
caricatures.

« Saturnin est un vieux plutôt réfléchi qui observe les situations d'un
œil toujours amusé. Et s'il est certes caricaturiste, ce n'est jamais
sans se départir d'une réelle humanité. Il est aussi, à mon avis, assez
juste dans ses analyses et je crois que les ruraux pourront facilement
se reconnaître dans ce personnage… » S'il en parle et les interprète
aussi finement, c'est parce qu'il en est, comme dit l'autre.

Planté sur les rives du Gers, Dupin a la gasconnerie dans les gênes.

Façon Radio Londres

Dans un décor de grange, devant son poste à galène, Saturnin anime la
fréquence de la RTM, (radio Tripote et Mascagne) et s'adresse, façon
radio Londres, aux urbains pour traiter de leurs faiblesses, de leurs
travers. De leur manière de bouffer à celle de communiquer. « Dans le
cadre de mes interventions auprès des entreprises, j'écris dix
spectacles par an. Le plus difficile est de trouver un thème d'écriture
».

Pour Avignon, l'auteur sera toutefois tenu de tailler dans le lard de sa composition.

En juillet à Avignon

« Le spectacle comprend une quinzaine de tableaux. Il faudra ramener la
durée du spectacle à une heure. Je suis programmé dans le cadre du
festival off, du 4 au 27 juillet, au théâtre de la Maison IV de Chiffre.
Ce sera l'occasion de le montrer aux diffuseurs et organisateurs de
spectacle. »

Pour attirer à lui les professionnels, Dupin dit vouloir se placer
au-dessus de la masse. « Je vais m'installer avec mon caisson de pêche
sur un des murs qui longent la Sorgue et j'accrocherai au bout de ma
canne des prospectus de présentation du spectacle », prévient JPD qui,
dans ses cartons, renferment un projet de long-métrage et une animation «
all inclusive » à l'adresse des municipalités pour l'organisation de
cérémonies de récompenses sportives.

« Les Ruraux parlent aux z'urbains ». Samedi à 20 h 30, salle des sports
de Montagnac-sur-Auvignon. 18 €. Gratuit moins de 12 ans.